lundi 10 mai 2021

X Stories 2 (Anoushka, 2021)


 

Une fois n'est pas coutume (mais prochainement deux fois, donc ça peux le devenir), aujourd'hui nous allons vous parler d'un film à sketch.

Suite de X Stories, le film d'Anoushka est une compilation de 3 courts métrages (tout comme l'était X Stories). Le procédé n'étant pas nouveau (mais faisant toujours plaisirs... parfois, il est mieux pour le spectateur d'avoir plusieurs histoires courtes bien tenu qu'une seule grande où l'intérêt se perd).

3 Histoires donc aux noms annonçant le programme "Feeling Good", With or without you et Les Amants nocturnes. Tous dans des atmosphères différentes et hyper-travaillées. (On ne remerciera jamais assez Anoushka de nous faire partager son imaginaire... j'y reviendrais sûrement prochainement mais que ça soit pour Gloria ou pour Blow Away, nous avons affaire à une grande réalisatrice.)

 Commençons par le début, Feeling Good... mettant en vedette June Ollyplum et Nick Marcus Quillan est une très belle entrée en matière. Et une petite excuse pour commencer si ma prose fourche un peu. Car si naïf qu j'étais (car oui, je suis un individu bien naïf), j'avais apprécié au premier visionnage en ayant une lecture belle mais peut-être un peu basique le rapport qui est ici présent, c'est seulement en creusant un peu plus que la réalité m'a sauté à la figure, comme une petite giclette dans l’œil (oui, c'est comme ça.) Car si pour moi, Feeling good était la narration d'un couple avec les ébats de la première rencontre jusqu'à la maturation d'un amour sincère. Je n'étais pas au courant du background de l'actrice/acteur principal. Mais est-ce réellement important me souffle-t-on dans l'oreillette? - Non mon chère Jean-Pierre (oui, j'ai un Jean-Pierre dans mon oreillette) car si tu as besoin d'une explication pour apprécier, c'est qu'il y a un problème et que la transsexualité c'est un peu comme on veut et que June Ollyplum ou Olly Vendeaume... est quand même une belle personne (avec ou sans désir d'avoir un paquet) et surtout une belle artiste. La première séquence où elle est tout en retenue avant de définitivement lâcher la pression montre un jeu d'acteur magnifique. Difficile de rester de marbre devant une beauté insolente. Et si j'ai une critique a formulé, ça sera vis à vis du jeu de son partenaire. (et encore, c'est vraiment pour pinailler.)

Deuxième séquence : Avec ou sans toi. Là, ça va être plus simple tout le jeu repose sur Julie Valmont. (Le partenaire masculin étant littéralement absent même quand il est présent...même si c'est bien Haneke, hein....) Onanisme et désir féminin sont au programme dans ce solo qui fait du bien. Et puis, c'est Julie Valmont tout de même. La plus belle rousse en activité (jusqu'à preuve du contraire).

 Troisième séquence : Les Amants nocturnes. La séquence la plus stylisé. Avec un petit côté décadent à la Only lovers left alive de Jarmusch (la comparaison ne vient pas de moi, mais je n'ait pas trouvé mieux). Où des vampires décadents intronisent une jeune femme dans leurs jeux. Les décadents, sont Pierre et Bertoulle Beaurebec. La proie, Yumie Voluptie. Et la, ce qui frappe c'est encore une fois le travail sur l'image et l'imagerie. (On rêverait d'avoir la même sur pas mal de film mainstream.) En terme d'image c'est vraiment le temps fort du film. On était sur du Jarmusch, mais avec plus d'actions et plus de sens car le corps féminin et le sang (coucou, menstruation) sont évoqués et sublimés. (Et puis quoi de mieux que des vampires pour en parler?). Bertoulle Beaurebec nous éclabousse de sa prestance.

 X stories 2 ou plutôt les histoires qui le compose nous montre ce que le porno peut faire de plus classieux actuellement. Conseillé chaudement.

 Pour le voir (2 solutions) : soit en un bloc il est disponible chez FilmoTV. Soit mon conseil... les 3 parties sont disponibles sur le site d'Anoushka .

jeudi 6 mai 2021

Titillation (Damon Christian, 1982)

 
Si il est bien un attribut physique féminin bien présent au sein de la pornographie et de l'érotisme, c'est bien la poitrine. Doux et laiteux, donnant envie de mordre gentiment dans la chair, parfois frémissant sous le coup d'une caresse, parfois humide sous le coup de l'effort. Les seins sont tout à l'honneur dans cette production TVX réalisé par Damon Chritian.
 
Une affaire complexe

Un personnage intéressant ce Damon Christian, on y reviendra sûrement un jour sur le parcours de ce réalisateur issus du Flower Power américain, ayant été sur le devant de la scène pour défendre l'industrie pour adulte durant la présidence de Nixon avant une retraite définitive en 1985 pour... cultiver des légumes.

Mais même si les fruits et légumes sont nos amis pour la vie (ou en tout cas selon leurs utilisations.), revenons à ce film.

Un film qui n'en a.

Donc Titillation, nous raconte l'histoire d'un privé engagé par une plantureuse fille (Heaven St. John) pour retrouver une fille (Kitten Natividad), ayant outre aussi une plantureuse poitrine, un soutiens-gorge en or valant excessivement cher (surtout pour le peu qu'il est porté). Un second détective se joint à l'affaire. Puis d'autres filles, veulent être de la partie.

Heaven St. John, un regard, un vrai

 Au programme...5 scènes de sexes. Toutes plutôt bien incorporés à un scénario cousu de fil blanc dont on retiendra surtout le retournement final. Le film tient principalement sur les seins de deux de ces actrices principales Heaven St. John et Kitten Natividad. 

Heaven St. John en compagnie du capitaine Kirk (Star Trek, la série)

Tout d'abord Heaven St. John connu aussi de nos services sous le nom d'Angelique Petitjohn. Une trop courte carrière dans le X et une trop courte carrière tout court. Décédé à l'âge de 48 ans, elle n'a effectué qu'une petite année (1982 donc) dans l'industrie pour adulte,avant d'acquerir une sacré renommé dans les séries télé (on la voit dans la série Batman et surtout dans la série Star Trek... désolé, porno et geekerie sont ma grande passion, attendez que je vous chronique le Star Trek XXX.)

Kitten Natividad, un autre regard sur le monde

Femmes enfants jusqu'à très tard dans sa carrière Kitten Natividad aux proportions...gargantuesques (nous parlons tout de même d'un 46G) a commencé sa carrière (je parle réellement au premier plan) en croisant le chantre des seins énaurmes... Russ Meyer. (Elle est présente dans Megavixens et Ultravixens) et a été très présente dans l'industrie pour adulte, passant de la catégorie teens à celle de granny (dernière apparition X en 2009 dans Mommy knows best 1...). A noter des apparitions plus gag-eque dans le cinéma mainstream dès qu'on a besoin d'une fille à gros lolo (parce que les gros lolos, c'est toujours rigololo.) dans les y'a-t-il ou dernièrement dans ce film de festival qu'est Fags in the Fast Lane (sorti en 2017 ou elle reprend quasi son rôle des Russ Meyer).

Le reste du casting n'est pas mal non plus, même si sur les 3 autres personnages féminins pratiquantes. Ce ne fut qu'un one shot pour deux Shery Carter et Sandra Miller (cette dernière faisant quelques apparitions anonymes dans des séries télé tout aussi anonyme..au nombre de 4 entre 1964 et 1983...). Il y a aussi et surtout pour la troisième de ces femmes, l'une des fellations les plus marquantes de ce film pratiqué par Gina Gianetti (ainsi qu'un beau cuni) dans la dernière demi-heure. Celle-ci commence une carrière qui même si moindre que Kitten Natividad car finissant au début des 90's mérite tout autant.

Note de l'auteur : Je suis fasciné par ce regard qui me perd, me prend et ne me lâche plus.

Le rendu de l'image est plutôt travaillé même si on va pas se le cacher, nous sommes dans les années 80 et même si une restauration a eu lieu (merci Vinegard Syndrome), l'ensemble fait daté (mais on prend son pied quand même).

L'ultime réunion avant la résolution

Un petit extrait (le film complet est disponible sur pas mal de plateformes... privilégiez l'offre légale... FilmoTv par exemple dispose d'une version sous-titré) :

 

lundi 3 mai 2021

Introduction

 Une petite introduction à ce blog/passe-temps. 

Amusant de parler d'introduction en évoquant le sujet qui nous préoccupe. Car oui, c'est bien de pornographie, de porno, de film X dont ce blog sera le sujet. Car non, le porno n'est pas sale. Il s'agit de "film d'amour" comme là à de nombreuses reprises indiqué le grand réalisateur Gérard Kikoïne. Car on a tendance à l'oublier mais le X repose essentiellement sur des performances d'acteurs et d'actrices qui se donnent corps et âmes pour... pour quoi au juste? Est-ce pour nous donner un instant de plaisir, où le/les performeurs/performeuses vivent un instant de communion sur bande par écran interposé? Est-ce pour eux/elles un désir de se montrer jouir ne se souciant pas du spectateur, plaisir égoïste mais réel. Ou est-ce l'attrait de la performance tout simplement?

 Loin de moi, l'idée de répondre à ces questions (ni l'envie d'ailleurs), l'actrice (ou l'acteur) pourra lui-même en répondre bien mieux que moi. Alors pourquoi un tel blog?

 A la base, il y a un cinéphile. Regardant de tout et se désolant que la pornographie soit mis à l'écart comme art dramatique ou en tout cas pas aussi bien traité que le cinéma, le théâtre ou l'art contemporain. Entendons-nous bien... la foultitude de site porno, de tube sur le web peux faire dire le contraire mais combien propose réellement du contenu de qualité? Combien ne recycle pas ad nauseam les mêmes vidéos, filmées avec des caméras pourries, ou encore dans les mêmes chambres d’hôtels, dans les mêmes appartements (à la blancheur souvent immaculé... mais pitié, arrêtez avec les locations d'appartement Ikea et cette éclairage blanc laiteux) et surtout combien traite réellement du sujet sans une tonne de pub (à quelques exceptions près : Le Tag parfait, La Voix du X... et je suis sûr qu'il en existe d'autre.) Bref, ce blog, c'est pour parler de mon amour de la belle image. Des films de Gérard Kikoïne à la sexualité joueuse et joyeuse en passant par John B. Root et son esthétique hyper-travaillée. C'est aussi un cri du cœur, vis à vis, du format film. Format de plus en plus mal-aimé au profit d’œuvres courtes youpornisables.

C'est aussi et surtout une lettre d'amour à ces actrices/acteurs qui, je le disait précédemment, se donnent aussi bien physiquement que mentalement devant la caméra pour cet art. Car en parvenant à nous toucher, elles/ils font tout ce que tout artiste devrait faire. Provoquer des émotions. Nous interroger sur nous mêmes (sexualité, culpabilité, envie, désir...) bref, ce sont des artistes des vrais, alors coup de projecteur.

Initialement un podcast devait accompagner ce blog. Reprenant des extraits sonores, des cris de désirs, des dialogues plus ou moins bien trouvés. Il viendra sûrement plus tard. Je vous laisse d'ailleurs m'écrire en commentaire ou sur mon mail (plus confidentiel) : kult4porn@gmail.com pour tout conseille de regardure, suggestion d'amélioration, suggestion de rubrique... enfin bref n'hésitez pas.

[Plan tube] Petit jeu entre ami

 Une enivrante rousse sirtote un thé sur un canapé d'une maison quelconque. Son copain rentre avec un ami... Le jeu peut commencer.... c...